Cotisation foncière des entreprises


Lorsqu’il s’agit de gérer une entreprise en France, il est essentiel de connaître les différentes taxes et obligations qui s’appliquent à votre entreprise. L’une de ces taxes, la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), est un aspect essentiel du système fiscal français que tout propriétaire d’entreprise doit comprendre. Dans ce guide complet, nous allons entrer dans les détails de la CFE, de son objectif, de son mode de calcul et de son impact sur votre entreprise. Découvrez pourquoi la CFE est un impôt que vous ne pouvez pas vous permettre d’ignorer.


Vous êtes chef d’entreprise en France ? Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et son impact sur vos résultats !

Qu’est-ce que la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) ?

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est une taxe professionnelle française qui s’applique aux entreprises commerciales et industrielles. Elle fait partie de la Contribution Economique Territoriale (CET), qui comprend également la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). La CFE est prélevée sur la valeur locative des biens utilisés à des fins professionnelles, que ces biens appartiennent à l’entreprise ou qu’ils soient loués par elle. Cette taxe est collectée annuellement par les collectivités locales et son produit est utilisé pour financer les services publics et les infrastructures.

Qui est assujetti à la CFE ?

La CFE s’applique à toutes les entreprises opérant en France, qu’il s’agisse d’entreprises françaises, d’entreprises étrangères disposant d’un établissement stable en France ou d’entrepreneurs individuels. Il s’agit des entreprises suivantes

Les entreprises commerciales : Les magasins, hôtels, restaurants et autres entreprises de vente de biens ou de services.
Les entreprises industrielles : Les entreprises de fabrication, de transformation et autres entreprises de production.
Les professionnels : Médecins, avocats, architectes et autres professionnels fournissant des services.
Entreprises agricoles : Fermes, vignobles et autres entreprises agricoles.
Organisations à but non lucratif : Si elles exercent des activités économiques.
Certaines entreprises sont exonérées de CFE, comme les entreprises de services publics, les entreprises nouvellement créées au cours de leurs deux premières années d’activité et les entreprises situées dans des zones de développement économique spécifiques.

Comment la CFE est-elle calculée ?

La CFE est calculée sur la base de la valeur locative des biens utilisés à des fins professionnelles. La valeur locative est déterminée par les autorités fiscales locales et est généralement évaluée tous les trois ans. Le taux d’imposition est fixé par les collectivités locales (communes et intercommunalités) et varie selon les régions et les communes.

Plusieurs facteurs peuvent influencer le calcul de la CFE :

La localisation : Les taux d’imposition varient d’une commune à l’autre, ce qui peut entraîner des variations du montant de la CFE.
La taille et la valeur du bien : Plus le bien est grand et de grande valeur, plus la CFE est élevée.
Le type d’activité de l’entreprise : Certains types d’entreprises peuvent bénéficier de taux d’imposition réduits ou d’exonérations.
Pour calculer votre CFE, vous devez multiplier la valeur locative de votre bien par le taux d’imposition local. Vous obtiendrez ainsi le montant brut de la CFE. Ensuite, vous pouvez appliquer les réductions ou exonérations qui s’appliquent à votre situation particulière.

Comment payer la CFE ?

La CFE est payable annuellement et les entreprises doivent faire une déclaration en ligne à l’administration fiscale avant le 31 décembre de chaque année. L’administration fiscale émet alors un avis d’imposition, généralement en novembre, indiquant le montant dû et la date limite de paiement (généralement autour du 15 décembre).

Si vous êtes un nouveau chef d’entreprise, il est essentiel d’informer l’administration fiscale de la création de votre entreprise. l’administration fiscale de la création de votre entreprise afin de recevoir la documentation et les informations nécessaires sur vos obligations en matière de CFE. Si votre entreprise est exonérée de CFE pendant ses deux premières années, vous devez néanmoins faire une déclaration afin que l’administration fiscale soit informée de votre situation.

Sanctions en cas de non-respect de la réglementation

Le non-respect des règles de la CFE peut entraîner des pénalités et des frais supplémentaires. Voici quelques-unes des conséquences du non-respect de la réglementation :

Pénalités de retard : Si vous ne payez pas votre CFE dans les délais impartis, vous pouvez être soumis à une pénalité de 5 % sur le montant total dû, ainsi qu’à un intérêt de retard de 0,2 % par mois.

Pénalités de retard : Si vous ne déclarez pas votre CFE dans les délais impartis, vous êtes passible d’une amende de 15 € par omission et d’une pénalité supplémentaire de 10 % sur l’impôt dû. Dans certains cas, cette pénalité peut être portée à 40 % si la déclaration est déposée plus de 30 jours après la date limite.

Sous-estimation de la valeur locative : Si vous fournissez des informations inexactes sur la valeur locative de votre bien, vous êtes passible d’une amende pouvant atteindre 80 % de la différence entre la valeur déclarée et la valeur réelle.

Pour éviter ces pénalités, il est essentiel de se tenir informé de ses obligations en matière de CFE, de soumettre des déclarations exactes et d’effectuer les paiements dans les délais impartis.

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